Le Prix du Meilleur Récit - Mon aventure chez les éditions Points dans la gestion et l’animation d’un prix littéraire

Trois années d'engagement, d'échanges et de découvertes littéraires. Trois années à faire vivre un prix qui célèbre les récits puissants, intimes et engagés. Mon aventure avec le Prix du Meilleur Récit, porté par les éditions Points, le CELSA et La Madeleine, a été l’une des plus formatrices de mon parcours universitaire.

Quand j’ai rejoint le jury du Prix du Meilleur Récit en tant qu'étudiante du CELSA et présidente de La Madeleine, son association littéraire, je ne m’attendais pas à ce que cette expérience devienne aussi centrale dans ma vie d’étudiante. Être jurée, ce n’est pas seulement lire une sélection d’ouvrages de non-fiction. C’est apprendre à argumenter, à écouter, à défendre un texte devant d'autres regards, souvent très différents. C’est s’ouvrir à des récits singuliers – parfois bouleversants – et réfléchir à leur portée sociale, politique et littéraire

Être jurée ou apprendre à lire ensemble

Ce que j’en retiens

Le Prix du Meilleur Récit a été une formidable école de lecture, de dialogue et d’action. Il m’a permis de faire le lien entre mes études, mes engagements et mon envie de travailler dans l’édition. J’y ai appris à prendre la parole, à prendre des décisions collectives, à porter un projet dans la durée.

C’est aussi une aventure humaine, rendue possible par la passion des équipes de la Madeleine, du CELSA et des éditions Points, et par l’énergie des étudiant·es qui s’y engagent chaque année. Une preuve vivante que la littérature peut créer du lien, susciter le débat, et faire bouger les lignes et surtout, que les jeunes lisent encore et savent s'emparer de la littérature contemporaine avec beaucoup d'intelligence et de finesse !

De la Sorbonne à l’envers du décor

Lors de ma deuxième année de participation, j’ai ainsi eu l’opportunité de prolonger l’aventure en rejoignant les éditions Points en stage pendant six mois. J’y ai découvert l’envers du décor d’un prix littéraire :

  • la coordination logistique (envois aux juré·es, suivi des réponses, organisation des événements),

  • la création de supports de communication (brief créatif d’une PLV et d’une bande personnalisée à partir des verbatims des étudiant·es)

  • et la préparation de la cérémonie finale.

Ce rôle m’a permis de relier mes compétences éditoriales, marketing et organisationnelles, en étant pleinement intégrée à l’équipe, tout en découvrant de l'intérieur le milieu du livre de poche et de cette maison d'édition à l'offre littéraire aussi qualitative que variée.

Chaque book club organisés dans le cadre du prix fut l’occasion pour tous les membres du jury de mettre en mots leurs impressions et leurs enthousiasmes à travers des débats riches en partages. J’ai eu la chance d’en animer plusieurs, d’y impulser des discussions et de faire le lien entre les lectures et les sensibilités des participant·es. Ces échanges m’ont permis de développer ma posture de médiatrice culturelle, avec écoute, clarté et engagement.

L’un des moments les plus marquants de cette aventure a été la cérémonie de remise du prix, chaque année dans l’amphithéâtre de la Sorbonne où l'on m'a demandé de présenter les différents livres en lice. Prendre la parole dans ce lieu emblématique pour présenter les livres, défendre nos choix de lectrices et lecteurs, et enfin remettre le prix à l’auteur·rice lauréat·e, a été une expérience à la fois solennelle et vibrante.

Prenant mon rôle très à coeur et avec beaucoup de sérieux, mon implication tout au long de mon aventure de jurée n'est d'ailleurs pas passé inaperçu puisqu'on m'a proposé à l'issue de la remise de prix de réaliser un stage au sein des éditions Points au poste d'assistante marketing. Une expérience qui m'a permis d'avoir un autre regard sur ce prix annuel.

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Qui suis-je ?

De la khâgne au master en communication au CELSA – Sorbonne Université, mon parcours a toujours été guidé par une passion pour les livres. Ces trois dernières années, j’ai eu la chance de la concrétiser aux côtés de grandes maisons d’édition comme Gallimard Jeunesse ou les éditions Points et en fondant ma propre association littéraire, La Madeleine.